Voyage plongée à Larnaca

Ce séjour plongée à Larnaca vous fera découvrir les récifs côtiers sous-marins de Chypre regorgeant d’une grande variété de poissons, d’éponges, de coraux, d’anémones, d’amphores anciennes et d’ancres de pierre.

Aussi, difficile de ne pas parler de la très célèbre épave du Zenobia, faisant partie du Top 10 des plus belles épaves au monde, un ferry de 178 mètres de long qui intrigue les plongeurs par sa taille et les trésors qu’il renferme. En effet, lors de sa dernière mission, le navire transportait pas moins de 135 véhicules (camions et voitures) et 121 passagers, à destination de Tartous, une ville côtière syrienne. Il fut naufrage en juin 1980, suite à une erreur de manipulation irréversible, couplée à différents dysfonctionnements avec les autorités maritimes chypriotes, des maladresses humaines et des avaries techniques intervenant en cascade. Il coule au large de Chypre, en face de Larnaca, avec quelques 200 millions de dollars de cargaison. Il repose désormais sur le flanc bâbord sur un fond plat de sable et de roches, allant de 16 mètres à 42 mètres de profondeur. Ce qui permet aux plongeurs de niveau 1 d’observer la poupe s’enfonçant dans les profondeurs et aux niveaux 2, 3 et tecks de poursuivre leur exploration. Les niveaux 3 pourront s’engager dans le cœur de l’épave en suivant des pistes établies par des guides.
Aujourd’hui devenue un gigantesque récif artificiel, on y recense pas moins de 7 espèces de corail, 17 d’éponges et 59 espèces de poissons, dont certaines sont des espèces protégées : le mérou brun, la grande nacre et le spondyle pied d’âne. Les espèces emblématiques de la Méditerranée seront bien entendu au rendez-vous : barracudas, daurades, sars, tortues, nudibranches, murènes et poulpes.

Enfin, en plongée à Chypre, les plongeurs plus alertes pourront également observer différentes espèces de poissons lessepsiens. Il s’agit d’espèces originaires de la mer Rouge, ayant remonté le canal de Suez pour venir se loger en Méditerranée. On en dénombrerait plus de 300 espèces, dont certaines sont aujourd’hui particulièrement envahissantes et problématiques. C’est ce que l’on appelle la migration lessepsienne.